Madagascar : l’indépendance

Madagascar : l'indépendance

« Les protestants sont en bonne place. Parfois ils représentent des blocs (ou possibilités de blocs) électoraux importants. Ceci est d’une extrême gravité pour les jeunes Eglises. Vont-elles constituer des partis protestants (à Madagascar) ? Vont-elles prendre officiellement position lors d’un référendum (au Togo) ? Vont-elles servir de troupes de choc à tel leader protestant bien connu ? ». 


Source : Marc-André Ledoux, Christianisme social, avril 1957, pp. 307-309.

Le Président Tsiranana prononce un discours sur la promotion de l’économie de Madagascar et l’élévation du niveau de vie de la masse paysanne malgache. Photo : Service général de l’information de Madagascar, 1960

« Nous sommes à la croisée des chemins : nos gouvernements se demandent sur quelle voie s’engager, quels seront le fond et l’esprit du programme de nos écoles. Madagascar continue à appliquer les programmes de la France. Le seul point acquis est que l’enseignement se fera tout en malgache. Pour tout le reste, notre gouvernement est à la recherche de quelque chose dans cette culture universelle qui cadrerait avec l’esprit de notre peuple. Une telle orientation n’est pas facile à trouver. »


Source : H. Ravelomanana, sénateur, directeur de l’enseignement protestant à Madagascar dans : L’Appel, Paris, SMEP, 1962, pp. 83-84.

Lecteurs au Centre culturel d’Antananarivo.
Photo : Secrétariat d’Etat aux Affaires Etrangères chargé de la coopération, c. 1965.

« Après tout, qui sommes-nous pour ne pas faire comme toute le monde, surtout maintenant qu’on ne peut plus guère parler que de science et de culture universelles ? Le souffle de la culture occidentale est si puissant ! Que voulez-vous faire devant la puissance de vos bulldozers, devant vos avions à réactions, pour ne pas parler de vos fusées et de vos spoutniks.[…]. Pourquoi notre choix ne serait-il pas déjà fait puisqu’on ne songe plus guère aujourd’hui qu’au rendement. On raisonne économique ! Mais c’est justement pour cela que l’Eglise doit faire entendre sa voix.»


Source : H. Ravelomanana, sénateur, directeur de l’enseignement protestant à Madagascar dans : L’Appel, Paris, SMEP, 1962, pp. 83-84.

La nouvelle université d’Antananarivo, laboratoire. Service photo-cinéma de la direction de l’information