Missionnaire en Nouvelle-Calédonie, tué à Monastir (Macédoine) le 28 mars 1917
Recherches dans les archives et idée originale : Jean-François Faba

Ses années d’études de théologie à Montauban se déroulent entre 1908 et 1912. Sa consécration au ministère pastoral a lieu en octobre 1912 dans le temple parisien de l’Oratoire du Louvre : elle a lieu le jour même de son départ pour la Nouvelle-Calédonie !

adressée par le directeur de la Société des missions


où Laffay fit ses études entre 1908 et 1912

Il est le pasteur qui consacre Laffay au ministère pastoral

correspondance avec la direction de la Société des missions, lettres de recommandation



Ci-dessus : premier courrier de Paul Laffay adressé au pasteur Jean Bianquis, directeur de la Société des missions évangéliques de Paris – Suresnes, août 1908. Laffay, âgé de seulement 19 ans, envisage de partir comme missionnaire. Il est encore étudiant à la Faculté de théologie de Montauban, et probablement en congés à cette période de l’année chez ses parents. Son père est pasteur à Suresnes.




Tout juste débarqué à Marseille, Laffay, mobilisé, ignore encore où il va devoir se rendre.






En 1916, après sa sortie de l’Ecole de sous-officiers de Saint-Maixent, Laffay met tout en oeuvre auprès de ses supérieurs de l’Infanterie coloniale pour être autorisé à accompagner le contingent indigène venant de Nouvelle-Calédonie. Dans ses lettres à Jean Bianquis, il affirme que tel est son devoir (voir ci-dessus).
Natas, je vous dis : A Dieu ! Nous nous retrouverons là-haut dans le ciel, où il ne peut y avoir de guerre. Soyez forts dans le travail que Dieu vous a confié. Que la Calédonie vive ! Elle vivra si vous lui donnez votre vie… A Dieu, natas, je vous aime, et que Dieu soit avec vous !













Ci-dessus à gauche : Récit de la main de Maurice Leenhardt de l’annonce de la mort de Paul Laffay aux natas. Ce texte est destiné à la publication dans le Journal des Missions. Leenhardt y reprend à la fois le texte de la lettre posthume de Laffay aux natas et la lettre des natas aux directeurs de la Société des missions (voir ci-dessous).
On voit dans le manuscrit les marques de l’éditeur !
Ci-dessus à droite : Le Journal des Missions évangéliques (JME) publie in extenso dans son numéro d’octobre le texte de Leenhardt en commençant par la lettre des natas.


Ci-dessus : Lettre des natas, signée par le nata Joané et adressée au directeur de la Société des missions évangéliques de Paris, Jean Bianquis, suite à l’annonce de la mort du missionnaire Paul Laffay – Do Néva, Nouvelle-Calédonie, 20 juillet 1917. En langue de Houaïlou. Texte traduit en français par Maurice Leenhardt pour publication dans le JME.

Il relate dans quelles circonstances Laffay a été tué. Il a célébré la cérémonie d’inhumation dans des conditions difficiles car le régiment se trouvait sur une position exposée.

Il relate dans quelles circonstances Laffay a été tué. Il a célébré la cérémonie d’inhumation dans des conditions difficiles car le régiment se trouvait sur une position exposée.

Il relate dans quelles circonstances Laffay a été tué. Il a célébré la cérémonie d’inhumation dans des conditions difficiles car le régiment se trouvait sur une position exposée.

Il relate dans quelles circonstances Laffay a été tué. Il a célébré la cérémonie d’inhumation dans des conditions difficiles car le régiment se trouvait sur une position exposée.




Timothée Laffay, engagé à la suite de son frère dans le 38e régiment d’infanterie coloniale, sera également tué au combat peu après.

Timothée Laffay, engagé à la suite de son frère dans le 38e régiment d’infanterie coloniale, sera également tué au combat peu après.
Le Journal des Missions consacre à Laffay un article biographique de plusieurs pages dans son numéro de septembre 1917. Impressionnant témoignage du désarroi suscité par la mort d’un homme jeune et brillant, en qui la Mission avait placé, après seulement deux années passées en Nouvelle-Calédonie, tous ses espoirs pour la relève.